Comparaison, culpabilité, compétition.
Dernièrement, lors d’une séance avec ma kinésiologue, nous avons mis le doigt sur un sujet particulièrement important. Un sujet qui me parasitait énormément depuis le début de l’année. Cette Structure « comparaison, culpabilité, compétition ». Lorsque nous nous comparons, nous sommes forcément dans un jugement, une appréciation de soi et de l’autre : « Il est plus, je suis moins… » « Je devrais être si, je devrais faire ça… » « Je suis nulle, je ne mérite pas… ». Tout ça peut aller très loin et finir par complètement parasiter nos choix, nos aspirations de vie, nos relations professionnelles et personnelles.
Et mon arrivée sur le plateau du Vercors à Villard-de-Lans est venue particulièrement appuyer sur cette structure intérieure. Plusieurs événements sont venus à chaque fois pointer du doigt cette façon que j’avais de me comparer et de me mettre en compétition, ne cessant de faire monter la pression et l’exigence envers moi-même. J’en été arrivée à un stade où mon ventre était un paquet de nœuds et mon cerveau une ampoule en surcharge prête à claquer.
Sortir de ce schéma m’a permis de retrouver beaucoup de sérénité. Cela m’a permis d’apprécier pleinement mon choix d’installation à Villard-de-Lans. De prendre du plaisir à ouvrir ce nouveau cabinet, de ne plus me préoccuper de ma légitimité à ouvrir ce lieu. De retrouver plaisir et fascination pour mon métier, mais également beaucoup de simplicité dans mes échanges. La compétition peut avoir du bon, nous amenant à nous dépasser ou à affiner notre maîtrise d’un sujet. Mais pas quand elle prend appui sur un mécanisme de dévalorisation ou de jugement de Soi. Nous faisant alors perdre le plaisir qu’il peut y avoir à vivre les choses. La performance et la compétition sont saines seulement si elles découlent du plaisir à vivre les choses.
Ca était un déclic important pour moi et j’avais envie de partager ca avec vous.
Cela vous parle t-il ? Vous reconnaissez-vous dans ce mécanisme ? Cela vous parasite t-il par moment ?
Je ne peux que nous inviter à nous rappeler que nous sommes ici pour apprendre et expérimenter et qu’il y’a autant d’expérience que ce qu’il y’a d’être vivant sur cette Terre. Il n’y a pas de mieux ou de moins bien que l’autre, il y’a juste nos chemins, nos vies et nos rythmes.